Cette maison, c’était notre rêve, toute en pierre, solide et spacieuse. Un grand, très grand jardin arboré et ou j’allais pouvoir m’adonner à une de mes passions : le jardinage.
Planter, tailler, cultiver, ce contact avec la terre que j’aime tant et qui me procure des sensations incroyables, un bien être étonnant. C’est vrai que c’est magique : prendre soin de plantes, d’arbustes qui semblent être sans vies durant tout un hiver. Et on attend impatient la renaissance avec le printemps ! On trépigne, plus la saison arrive et plus on est à l’affut des premiers signes de vie, on se lève le matin, une tasse de café à la main et on fait le tour. Et puis un jour, les premiers bourgeons et là ça va très vite, ça s’enchaine, une vraie prise de relais selon les variétés. Une véritable explosion de couleurs et de senteurs tant attendue est la devant nous, et c’est l’émotion, la fierté aussi, mon dieu que c’est beau ! Jasmins, rosiers, passiflore aux fleurs superbes et dessinées, mes deux oliviers ramenés de Soller, lilas, glycine et tous les autres. Que vous êtes superbes et généreux avec vos parures de fêtes.
Cette maison ou je ne me sens plus vraiment chez moi et que peu à peu j’ai délaissée. De mon fait car tous font ce qu’il faut pour que je m’y sente au mieux. Mais voilà, mon esprit est ailleurs, mes rêves aussi sans doute. Quand je viens, j’y suis sans y être, comme étranger, comme un visiteur .C est étrange cette impression que le corps et l’esprit se sont dissociés. Que l’esprit est la, au dessus comme un spectateur. Je culpabilise de cette absence, vraiment, de cette sorte d’égoïsme, mais je ne les contrôle pas.
Ma vie est ailleurs, même si cette maison abrite les personnes que j’aime le plus au monde.
1 commentaire:
cultives ton coeur maintenant, il n'a pas de saisons, il vit toute l'année et quand tu sentiras la glycine dans l'air, tu sauras que tu seras arrivé chez toi, enfin
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