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16/01/2011

Hommage

dimanche 16 janvier 2011
C’était le 25 novembre 1997,
Ce matin là je m’apprêtais à me rendre à Göteborg  (j’avais un vol de nuit) pour mon premier salon professionnel. J’étais dans ma maison mort de trac, en serais-je capable, moi qui n’avais aucune formation commerciale ? N’avais je pas été trop présomptueux ?  Et puis moi, plutôt timide saurais je affronter ces inconnus, répondre à leurs questions ?
Je préparais ma valise (surtout ne pas oublier mon blazer celui avec les boutons dorés)  ne sachant quoi trop y mettre (la Suède quand même il doit faire très froid). Et soudain, les actualités à la radio : elle venait de décéder la dame brune. J’étais paralysé sur place, à force de l’avoir en permanence dans mon quotidien j’avais cru cet instant impossible, et pourtant la mort était la et elle avait décidé d’aller là bas, de reprendre sa liberté ! A entendre cette nouvelle, la solitude m’envahit, la colère aussi ! Comment, toi, si bonne si douce avais tu pu décider de me laisser seul. Tu  vas me manquer, plus rien ne sera pareil sans toi. Moi qui  voulais que tu m’accompagnes sur la ligne droite de ma vie. Tu sais, tu m’as  tant appris par tes mots, tes chansons, tes engagements. Madame, tu es partie en douce et tu ne te souviendras pas de moi. As-tu la souvenance de notre première rencontre  un soir de juillet dans la Drome ? Qui sait ? Mais toi c’est sur,  à chaque fois que j’écouterais la musique de ton piano  ce jour là reviendra à ma mémoire. J’ai aimé la vie d’artiste que tu as eue, tu as bercé mon enfance.
Je me souviens de ce soir de septembre au théâtre du Chatelet quand tu as chanté « ma plus belle histoire d’amour », tu chantais du bout des lèvres, rongée déjà par la maladie. Ah oui, ce jour là j’ai connu un de mes plus beaux moments d’émotions, chapeaux bas !
Ce 25 novembre 1997 la femme piano  Barbara nous quittait, je vous aime

* en gras certains de ses titres :

4 commentaires:

PascalR a dit…

Oui une grand dame selon la formule consacrée, je l'ai découverte un peu tardivement. Mais son interprétation de l'aigle noir ne me laisse jamais indifférent.

EAU SAUVAGE a dit…

Oui mais il y en a tant d autres criantes de vérité, de soufrance, d amour

arthur a dit…

c'était quand la Drôme? tu y vas souvent? c'est un coin que je connais bien...

EAU SAUVAGE a dit…

Arthur : c'était en 1988 , j'ai habité 3 ans à Montélimar , il y a longtemps , mon meilleur ami (mon frère d'adoption) est de là bas . Région que j aime bcp