mardi 1er février 2011
Ce billet m’est venu en écrivant à un blogueur, si par hasard il passe par ici, peut être se reconnaitra- t- il …
Des blessures, des plaies, nous en connaissons tous, on vit avec, on fait avec.
Mais dans le lot il y a celles que l’on assume et les autres :
La première catégorie, sont celles de notre vie d’adulte, douloureuses certes mais dont on se remet, elles cicatrisent peu à peu, le temps fait son travail et on arrive même à apprendre d’elles. Elles laissent des traces mais nous construisent aussi et parfois elles sont nécessaires. Elles nous servent d’antidotes, elles sont une richesse. Elles nous construisent et peuvent nous rendre meilleur.
Et puis il y a les autres …ces blessures liées à l’enfance, celles là, ont ne les a pas choisies, et elles cicatrisent rarement. Régulièrement elles reviennent, vous rappellent à leur bon souvenir, vous tirent vers le bas, vous empoisonnent l’existence. Mais comment les assumer ces « salopes », on les a pas choisies, elles nous ont été imposées. Mais il faut se battre, ne pas les laisser nous vaincre, elles seraient trop contentes. Elles aimeraient nous pourrir la vie, mais nous sommes (seront) plus forts !!!
Etant Papa, c’est mon obsession, ne rien faire qui puisse infliger des blessures de cet ordre à mes enfants. Oui j’aurais aimé être un père différent de ce que j’ai connu et pourtant parfois j’ai l’impression qu’à ma façon j’ai échoué. Oui le pire pour moi serait cela : être la cause de cauchemars, de ces trucs qui vous reviennent sans cesse, pourrir la vie de mes loulous , j’aimerais que mes enfants n’aient pas ces souvenirs de moi. J’aimerais qu’ils soient fiers de leur Papa, qu’ils comprennent ses choix !!! Ma peur serait de partir sans avoir eu le temps de leurs expliquer, leurs dire. Si j’ avais eu le don, le choix, il y a tellement de choses que j’aurais voulues différentes ….
4 commentaires:
oui le blogueur, il se reconnait, il est par ici (pas par hasard) et il repassera par là.
Et le blagueur, lui, il te dit de garder précieusement tes propres blessures...elles t'ont déjà permises de ne pas reproduire les maladresses qui ont pu te faire souffrir toi. Des erreurs, tu en as commises, tu en commettras encore. C'est fatale, nous en commettons tous. Tu es forcemment un papa formidable, tes enfants le savent déjà, il te le prouveront tout au long de leur vie....laisses leur juste un peu de temps
Anonyme : Alors si tu t'es reconnu, moi je te reconnais :)
Alors n oublie pas un mot reciprocité ... c est tout ce qui m importe!Pour le reste je verrais bien, même si ....
Le problème c'est que si c'est pas le bon blogueur qui s'est reconnu, ça peut créer des quiproquos ! :-)
chaque jour qui passe je suis à coté de lui.
Il est une lumière dans ma vie et du haut de son adolescence, il se construit à travers moi et contre moi ... notre relation d'amour est inconditionnelle ... je suis tour à tour son rempart, son tuteur, son médiateur ou son punching-ball ... il m'admire et me critique pourtant: modèle et anti-modèle à la fois !
Il n'y a pas un seul jour sans que je doute de la fiabilité que je lui offre : suis je assez cadrant, assez aidant assez tolérant, assez étayant ....assez présent, assez autonomisant?????
Ma seule certitude est ce dialogue qui perdure et s'enrichit et ces moments de complicité et de rires au milieu d'autres plus tendus et quelques larmes parfois.
Aujourd'hui, il me prend parfois pour un distributeur de "cash" ou un taxi, mais il sait m'appeler quand il ne va pas bien et c'est ma plus grande fierté !
je suis là "papa" et humain avec forces et faiblesses comme tu sais l'être j'en suis certain avec tes fils.
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