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25/02/2011

Le trou

Je suis le roi de la descente (c’est de saison avec le ski) ! La descente vers ce grand trou noir qui me happe et  toute tentative de m’ouvrir, de respirer un peu est comme vouée à l’échec. Comme dans ces bons vieux films ou le héros est tombé dans un énorme trou et qu’il n’arrive plus à en sortir, ses mains glissant sur la paroi terreuse et aucune prise pour lui permettre de revenir à la surface. Mais c’est le héros et il y parviendra ! Moi je ne suis pas dans un film, si ce n’est celui de ma vie et je ne suis pas un héros. J’étouffe, je me sens comme oppressé et j’ai l’impression que rien n’y fait. Cette nuit j’ai pleuré toute la nuit comme un gosse et personne à qui parler, un grand vide. Dans ces moments la je pense à mes loulous, j’imagine leurs beaux visages, c’est eux qui me permettent de ne pas céder…
Ce matin j’ai une tête à faire peur, les yeux bouffis et rouges, il est beau le boss ! Mais il se doit de sourire, de donner l’exemple et d’être la locomotive de cette petite troupe. J’oublie ce trou l’espace d’un instant mais il est la,il m'attend !

21/02/2011

Le mal de vivre ... à bientôt

Ceux de mes lecteurs qui me connaissent (bien) ne seront pas surpris .Depuis quelques jours je parlais d’un certain malaise, de doutes et de questionnements  quant à l’utilité de ce blog.
Déjà, tout en lisant certains blogs, je ne laissais plus beaucoup de commentaires, non pas par désintérêt (bien au contraire) mais par volonté de ne  pas tomber dans le systématique que je peux parfois constater ici ou la (oui désolé mais c’est mon constat et il n’engage que moi) et par respect .Commenter pour commenter n’a aucun sens à mes yeux. On peut être ému, touché mais  quand le billet est brillant et que tout a été dit,  il faut savoir faire preuve d’humilité, de pudeur et reconnaitre que parfois il n’y a rien à ajouter. J’ai pu moi-même m’y prêter par jeu (mais je croyais en l’occurrence avoir mes raisons), je le reconnais et ça ne me ressemble pas.
Ensuite en ce qui concerne mon blog, j’ai pu me raconter (en partie), vous faire part de certaines réflexions (plus ou moins intéressantes)   et j’en suis ravi. Mais, il a peut être pris trop de place, je lui ai peut être donné trop d’importance au détriment du reste. Oui il m’a beaucoup apporté, de belles marques d’amitiés et d’intérêt, le plaisir de lire de beaux et touchants témoignages (je continuerai) une déception amer (dans le lot il en fallait bien uneJ), de superbes rencontres (il y en aura d’autres). Bref le constat est plus que positif. Mais la encore je ne veux pas tomber dans un mécanisme qui pourrait un jour me faire écrire des choses sans intérêt pour simplement alimenter mon blog et avoir l’impression d’exister.
Et puis il y a eu ce e mail fort aimable auquel j’ai répondu vendredi soir et au détour duquel  j’ai réalisé que je me devais de prendre du recul. J’étais la, demandeur d’écoute amicale et me suis trouvé quelque peu ridicule en constatant mon insistance qui n’avait aucune légitimité et de la solitude dans laquelle je m’installais. Et enfin il y a eu ces messages que j’aurais préféré ne pas recevoir qui frisaient le ridicule et cette impression désagréable d’être définitivement pris pour un con.   Oui,  je suis une personne sensible je crois, mais cela veut dire que je ressens, que les choses ne me laissent pas indifférent  et c’est valable pour tout y compris la lâcheté et la bêtise (je reste poli et « diplomate »). Je pense être une personne gentille et qui peut comprendre beaucoup mais à condition que l’on soit honnête et comme tout un chacun j’ai mes limites.  
Ce week-end a été un week-end de réflexions à plus d’un titre et d’un constat : la nécessité pour moi de continuer à avancer, de m’ouvrir aux autres et de savoir m’entourer.  Mais ne  vous réjouissez  pas trop vite, je ne fermerai pas mon blog . Mais je me ferais plus discret, lui consacrerai moins de temps. Je viendrai poster quelques billets mais pour l’instant je vais lever le pied (et je reviendrais peut être plus assidûment   de nouveau car j’aurais  fait fausse route (encore)  !!). Ce qui est sur c’est que pour certains d’entre vous je viendrai  évidement toujours vous lire car c’est un vrai plaisir, échangerai avec vous directement car de cela je ne peux et ne veux m’en séparer n’y m’en priver. Oui en fait j’ai plus envie de vous lire que l’inverse pour l’instant. Je dois aussi apprendre à me frotter à la vie extérieure. Je sens un danger poindre et je veux le regarder en face et le vaincre , pour mieux vivre !  
Je vous embrasse doux et fort  et vous dit merci
A bientôt et surtout prenez bien soin de vous.


20/02/2011

Il est temps...

Il est 22 heures, je suis arrivé toute à l’heure dans la « maison familiale », les enfants et leur Maman ne sont pas la, ils sont partis hier chez leurs grands parents maternels. J’aurais pu rester à Paris, dans ma grotte ou même sortir. Mais j’avais envie de venir ici, seul, calme et d’y passer ma soirée.
En arrivant, montant mon sac dans ma chambre, j’ai jeté un coup d œil aux chambres des enfants : le Bazard  est la comme d’habitude J et puis il y a leurs odeurs,  leurs petites affaires d’ados. Ils m’attendrissent, je renifle leurs draps m’imprégnant d’eux comme pour mieux me rappeler .Que le temps passe vite, 17 et 15 ans déjà que je les vois grandir : des Noëls, des anniversaires, des engueulades, des câlins, des pleures, des rires et surtout l’amour.  Oui, de cet amour qui sera toujours la malgré les intempéries et que nous nous donnons sans modération. Oui ce soir, seul, je me ballade de pièce en pièce, repensant au passé mais sans nostalgie, non seulement le cœur plein de ces souvenirs. Souvent, je regarde, je lis, les amoureux avec envie et nostalgie c’est vrai. Mais ce soir ici je me dis qu’il n’y a rien de plus beau que cet amour qui me lie à mes enfants, qu’il est inébranlable et que j’ai bien de la chance.  Le bonheur d’être Papa, la joie de recevoir ces sourires, ces mots parfois et ces marques d’attachements. Et puis cette fierté que j’ai en les voyants grandir, murir et devenir de belles personnes. Oui ma force c’est eux, ma vie est avec eux et c’est dans eux que je vais puiser la force et préparer ma vie de demain. Il est peut être temps de revenir sur terre, de regarder l’existant et de laisser faire les choses sereinement. Alors vivement demain, qu’ils arrivent, que je les serre dans mes bras et que je sois  « Papa ».

PS : Que voulez-vous !! Oui je suis fier de ces enfants (les miens évidement) !
Je viens de lire un  devoir de Philo de JB au bac blanc passé il y a quelques semaines : ok je suis son père mais quand je lis les commentaires du prof il me faut être réaliste : il est brillant et surtout il a un jugement, une capacité d'analyse qui m'épate et que j'espère il saura utiliser tout au long de sa vie. 

Le grand rendez-vous

Oui je sais, j’en entends déjà se moquer me prenant vraiment pour un fou (ce que je dois être). Je vous en ai parlé dans mes précédents billets, mais hier, c’était mon grand rendez-vous et oui à 14h je suis parti voir ma «Voyante ».
J’ai suivi les recommandations d’amis et je n’ai rien dit ou peu, je l’ai laissé parler, me dire. Et bien je suis plutôt bluffé !! Les enfants, Monsieur A (qui a d’ailleurs fait un retour téléphonique cette semaine), S., le boulot, et de plein d’autres choses encore ou de personnes. Alors oui je suis allégé financièrement, mais elle m’a donné quelques conseils et surtout un beau sourire, oui je suis sorti de chez elle, souriant et avec la ferme décision de l’écouter et de ne pas oublier ce qu’elle m’a dit. Bon, ça ne  durera peut être que 2 jours (avec moi c’est de l’ordre du possible) mais on verra. Quoiqu’il en soit elle a rejoint Mrmonpsy en beaucoup de points alors quitte à être naïf je le serais jusqu’au bout. Et puis elle a une bonne tête cette dame, sympathique et chaleureuse, oui elle m’a plu, un vrai coup de foudre : tiens c’est bizarre elle ne me l’a pas annoncé ce coup de foudre la !!
Alors rendez-vous dans quelques mois et je vous dirais ce que j’en pense après réflexions.

19/02/2011

L'homme sans toit

Contrairement à mes habitudes, ce jour la j’étais arrivé avec plus de deux heures d’avance à l’aéroport. Enregistrement de mon billet rapidement fait et me voilà attablé sirotant un café et écoutant un peu de musique.
Comme souvent après un café je suis allé m’adonner à mon vice à l’extérieur du terminal. Le Ipod ou vous savez, perdu dans mes pensées, je regardais ce qu’il se passait autour de moi mais sans réactions, l’esprit ailleurs. Je l’avais remarqué pourtant depuis un moment, il n’arrêtait pas de me regarder timidement avec son regard  bleu d’une douceur  qui reflétait la gentillesse. Il tournait autour de moi puis repartait, semblant chercher quelque chose. D’un coup, comme revenu sur terre j’ai compris, il voulait une cigarette mais n’osait pas me la demander, par honte sans doute ou par pudeur. Alors qu’il s’éloignait légèrement pour fouiller dans les cendriers installés la, à la recherche de mégots généreux, je m’approchais de lui : »Excusez-moi Monsieur » il se retourne et me voyant lui tendre une cigarette, me fait un grand sourire. Il l’a prend et m’honore d’un léger et timide « merci « .Je lui propose du feu, qu’il accepte et échangeons un ultime sourire nous souhaitant mutuellement une bonne soirée. Tandis que je le regardais s’éloigner dans ses habits usés et trop légers, un vieux sac sur ses épaules voutées et fatiguées sans doute, j’ai eu honte. Honte de ne pas avoir réagis tout de suite, honte de me plaindre en permanence pour ce qui ne sont après tout que des états d’âmes d’enfant gâté, alors que lui dans sa situation précaire et difficile faisait preuve d’une incroyable sérénité. Cet homme m’a ému, par sa timidité, sa gène, son humilité et il m’a mis une »grosse claque » sans le savoir (il a surement bien fait).J'allais partir en Suisse et lui allait dormir dehors et dans le froid : et devinez qui de nous deux semblait se plaindre le plus de son "triste sort"? surement pas le plus légitime ....Merci à toi Monsieur de m'avoir remis un peu les idées en place .    

18/02/2011

Palme d'or de la semaine : le soumis

Longtemps certains messages reçus sur des sites de rencontre avaient le don de m’exaspérer et je me demandais (coupable) ce que j’avais bien pu laisser transparaitre pour mériter pareil « châtiment « ...
Aujourd’hui ils me font plutôt sourire et j’ai décidé de vous faire partager régulièrement ceux ou celui qui aura (auront) retenu (s) mon attention.
Pour cette semaine voici celui à qui je décerne la palme d’or :  
« salut,- moi 38 a 180 70 bon pompeur, bon lécheur (cul, couilles, seins, pieds...), bonne salope soumise. Je ch de bons plans q directs et sans prise de tête. Je peux recevoir sur Paris 19 près de Jaurès mek intéressé pour se faire pomper à fond plan sans sodo. Ca te tente ?- - Pics sur http »
Déjà il dit bonjour ce qui est tout à son honneur ! « Bon pompeur, bon lécheur » : il à l’air de savoir utiliser sa bouche et sa langue, intéressant. « Bonne salope soumise » : Bon pourquoi pas, mais que sait-il de mes pratiques ou préférences ???  « Direct » : bon j’imagine qu’il veut dire par la que l on ne parle pas, on se dessape vite fait et youp la boom (il a raison, c’est tout à fait moi, étant un homme très occupé je n’ai pas de temps à perdre). « Sans prise de tête » : la phrase type (j’adoreee) pour dire qu’il ne recherche pas une histoire d’amour, heureusement qu’il le précise j’étais persuadé du contraire. « Il reçoit » : merde il va falloir prendre ma voiture et traverser tous Paris ! « Se faire pomper à fond » (j’imagine qu’il veut dire par la  jusqu'à l’éjaculation) : je lui enverrais bien un prospectus de prévention !
A ce jour je n’ai pas encore répondu car j’hésite beaucoup et je dois peser le pour et le contre.

17/02/2011

Mains tendues et écoute : jolis cadeaux et réciprocité

J’imagine que si je vous disais que depuis quelques semaines j’ai une super frite, la grosse patate, que je trouve que la vie belle (oui si belle) vous me diriez à juste titre que mes récents billets ne reflètent pas trop cet état d’esprit ou me prendriez pour un fou (à juste titre également)!   
Je le reconnais, ce n’est pas franchement ma période, je ne suis pas vraiment sur un petit nuage trouvant tout rose, et j’ai différentes raisons à cela, certaine décrites plus ou moins ici, d’autres que je garde pour moi.  
Bref je n’écrivais pas ce billet pour me lamenter encore et encore je vous fais assez souffrir comme ça et ne vous infligerais pas cela aujourd’hui.
Non, je voulais simplement remercier les quelques personnes qui par leurs commentaires ici, par e mail, par sms ou de vive voix, m’encouragent et me consacrent un peu de leur temps. Je ne parle pas de commentaires que l’on peut laisser ici ou la (parfois par mécanisme), par jeu ou je ne sais quoi. Non je parle de ces personnes qui ont vraiment fait la démarche de me connaitre un peu mieux et qui m’ont généreusement tendu la main. Je parle de ces personnes qui ont une réelle capacité à lire entre les lignes .Je parle de ces personnes qui n’attendront pas que je fasse un signe pour me demander comment je vais, je parle de ces personnes qui par humilité ou modestie sont d’une discrétion incroyable sur leur capacité d’écoute. Je parle de ces personnes qui m’ont réellement touchées et je voulais leur dire qu’ils m’aident plus qu’ils ne pourraient l’imaginer. J’écoute leurs paroles, leurs mots et même si mes billets ne le montrent pas toujours j’avance un peu grâce à eux. Très sincèrement sans eux (aussi) je ne sais pas trop ou j’en serais aujourd’hui et ne préfère même pas y penser. Je voulais hier fermer mon blog définitivement et c’est aussi en pensant à ces personnes que je ne l’ai pas fait. Ce qui est surprenant, pour certains, c’est que ce n’est pas obligatoirement d’eux au début de cette aventure dont j’aurais espéré un signe et je n’aurais pas fait la démarche de m’épancher vers eux, mais voila ce sont les belles surprises de la vie. Il m’est arrivé de faire cette démarche avec d’autres sans fausse pudeur et toujours sincèrement parfois sans succès ou pas celui escompté, les mayonnaises ne prennent pas toujours ou parfois l’huile est rance. Et comme le dit le proverbe « ce qui brille n’est pas d’or ».
A ces personnes que je ne nommerais pas, ils se reconnaîtront, je voulais leur dire, s’il en était besoin, que je crois savoir aussi être une oreille attentive  et que mes soucis ne m’empêchent pas de comprendre les leurs et de les écouter.
PS : Et si aujourd’hui j’ai un peu le sourire je vous le dois, merci.
PS2 : Et je pense à demain et je m’en réjouis aussi

Le jour ou j'ai realisé

J’avais 14 ans à peine, mes parents pour la première fois avaient décidés de m’envoyer dans un camp de vacances dans le Berry à « Mery es bois ». J’en étais effrayé à l’avance, vivre avec d’autres, partager les douches, je ne savais pas pourquoi à l’époque mais j’en avais peur.
Je me retrouvais donc là bas pour une dizaine de jours : des activités en tout genre, des randonnées avec veillée au coin du feu. En y réfléchissant bien  c’était plutôt agréable comme expérience.
Et puis il y avait « lui » ! C’était un des moniteurs, il devait avoir 20 ans et dés que je l’ai vu j’ai ressenti une étrange émotion, des sensations bizarres. Je m’inscrivais toujours à ses activités et tous les moyens étaient bons pour attirer son attention. Il avait un beau sourire et son visage, sa voix étaient d’une douceur incroyable. Moi qui avais horreur du foot j’ai, pendant une semaine, fait des prouesses au point d’être le buteur de l’équipe. Il me félicitait à chaque fois et c’était la seule récompense que je recherchais. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je passais mes journées à le regarder, attendre qu’il m’adresse la parole.Je m'approchais de lui discrétement pour le sentir, m'imprègner de son odeur . J’ai vécu ces 10 jours dans son ombre, le suivant partout,  je ne voulais pas que ces vacances finissent, j’étais bien.
Mais tout à une fin et quand je suis revenu à la maison, une nostalgie, un état de manque m’envahissaient, je ne pensais qu’à lui. C’est au bout de quelques jours que j’ai vraiment réalisé et ce fut un choc : j’étais amoureux de ce garçon.

16/02/2011

47 ans bientôt et toujours aussi con

S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est d’être pris pour un con !
Ecrire, faire de grandes phrases, se cacher derrière des déluges de bons sentiments est une chose, être et mettre en pratique en est une autre. Oui je l’ai déjà dit ici, j’aime les gens qui ont des « couilles » non seulement par ce que j’aime les caresser, les dévorer, les sentir contre moi  mais aussi par ce que le courage est une qualité que j’apprécie chez l’(es) autre(s). Oui, le courage de dire les choses simplement, le courage d’être tel que l’on est et de ses opinions. Dans une interview à laquelle j’ai répondu il y a peu (  http://www.myblogsweetblog.fr/article-l-interview-du-lecteur-du-mois-de-janvier-66270593.html) à la question « La qualité principale pour toi chez un homme ? » j’ai répondu la sincérité .On devrait expliquer très vite aux enfants la signification de ce mot et leurs apprendre à l’être, le devenir, le monde n’en serait que meilleur. J’en prends à témoins  les quelques lecteurs qui me connaissent bien, mais je crois pouvoir dire que je suis  une personne qui donne sans compter et qui essaie de faire de sa vie quelque chose qui soit en accord avec mes principes. J’exprime (parfois à mon détriment), je sais, quand c’est nécessaire, oublier une fierté mal placée et reconnaitre mes torts, j’essaie d’être moi-même tout bêtement ! Mais face à la lâcheté, à la fourberie et quand j’ai l’impression d’avoir été trompé, que l’on a abusé de moi alors une tristesse m’envahit et je deviens morose. Je me sens blessé au plus profond de moi et j’ai toujours beaucoup de mal à remonter la pente. J’aurais 47 ans dans quelques jours et j’aurais aimé ,avec le temps apprendre à être plus indifférent, à savoir tourner le dos. Oui je n’ai pas honte à le dire mais dans ces moments la, j’ai envie de pleurer ou de me mettre des claques !  Et je me dis que c est sans doute de ma faute si on m'a pris pour un con .    

Eau tendre

Elle était la première de mes nièces et en plus du même signe que moi ! C’était sur, elle serait une  une amie …
Il n’y a pas un de mes billets (ou presque) qu’elle ne commente, m’encourageant, me boostant du mieux qu’elle peut, essayant désespérément de me donner de l’élan.
Très vite nous sommes devenus complices, attirés l’un vers l’autre. On dit de nous que l’on se ressemble physiquement et mentalement et je crois que c’est vrai.  Nous sommes entiers tous les deux, jusqu’au boutis te, quitte a nous bruler. Mais qu’importe l’essentiel n’est il pas de vivre pleinement et sincèrement ?
Je me souviens d’elle, à peine 3 ans dansant dans mes bras sur une chanson de Stéphane Eicher ou de Gil Kaplan et de cet après midi rentrant de l’école, gênée qu’elle était et me confiant son secret : »Dis tonton, tu ne le diras à personne ? » Non ma puce, à personne, je n’ai rien dit, c’était et c’est notre secret. Que de couches je t’ai changées, que de câlins je ne t’ai fait ! Mais que d’amour tu m’as donné !!
Oui j’aime cette jeune fille qui du haut de ses 25 ans bientôt me donne des conseils, me pousse et comprend si bien sans me juger. Alors ce soir, j’avais envie de lui rendre hommage, lui dire merci. Tto il y a quelque temps a fait un billet sur sa future nièce, je lui souhaite d’avoir les mêmes rapports  avec elle que j’ai avec M.  Je suis fier de mes neveux et nièces, ils me m’enrichissent et je vous parlerais des autres un jour.  
Mais ce soir, c’était son tour, elle est l’ainée, ma petite M et oui elle restera toujours « ma puce » « ma petite ». Ici lecteur elle se prénomme « Eau tendre » et c’est vrai qu’elle l’est tendre et douce.

Alors « Eau tendre » ne fais pas mes erreurs et vis ce que tu as à vivre, je t’aime.    

15/02/2011

L'attente

Bon s’est surement du grand n’importe quoi ! Je dois être dans un tel état de « je ne sais quoi » que je m’en étonne moi-même ! Mais voilà « Isa » a finie par me convaincre et le rendez-vous avec sa « voyante » est pris pour samedi.
Je ne sais pas à quoi m’attendre ni ce que j’ai envie d’entendre, mon porte-monnaie en sera plus léger c’est la seule certitude que j’ai à ce jour. Que de vide mon Dieu ! J’en suis effrayé…
Cette vie que j’ai choisie me pèse et je ne m’attendais pas à cela, pas à ce point. Je vais de désillusions en échec et à chaque fois le coup me fait de plus en plus mal. J’ai qu’une envie me réfugier dans mon petit studio et m’isoler de tout et tous. Ne plus voire personne, être indifférent à tout et ne plus rien attendre. L’attente est pesante, elle vous ronge peu à peu de l’intérieur, vous épuise comme pour mieux vous achever et vous engloutir. Elle est sans pitié  et ravage tout sur son passage et je la laisse faire par lâcheté et fatigue.
J’ai envie de rendre les armes , oui qu'elle l’emporte cette bataille, peu m importe.

14/02/2011

Aux Amoureux : belle fête

Il paraitrait qu’aujourd’hui c’est la Saint Valentin, la journée des amoureux en plus ! Quelle idée cette fête quand on traverse un immense désert affectif  J . Rien de tel pour remonter le moral ça !!
Deux solutions s’offre à moi, ou je m’organise une superbe cuite ou je reste tranquillement à la maison à analyser la situation. Je connais déjà la réponse mais je vous laisse deviner qu’elle sera mon choix.
Bref, je voulais souhaiter aux lecteurs (rices) amoureux (ses) une belle, une très belle Saint Valentin. Faites vous (lui) plaisir, un cadeau n’est même pas obligatoire, un sourire, exprimer et lui montrer qu’on l’aime tout simplement. On devrait le faire tous les jours ça me direz-vous ? Oui je suis bien d’accord, mais parfois on se laisse avoir par le quotidien, le boulot  et ses petites tracasseries, la pudeur nous empêche de dire les choses,  alors aujourd’hui on évite tout ça !  On ne laisse rien parasiter cette journée, on fuit les mauvaises pensées et qu’une idée en tête : l’amour. Le ressentir, le recevoir et le faire évidement en se disant que dans ce monde de brutes c’est quand même une super invention.
Alors allez-y , c’est parti , c’est votre journée , vivez là comme il se doit !
PS : Bon  tout ce que vous voulez , c'est cul-cul, c'est rose Bonbon mais j'adore cette chanson  :






J'ai encore rêvé d'elle
C'est bête, elle n'a rien fait pour ça
Elle n'est pas vraiment belle
C'est mieux, elle est faite pour moi
Toute en douceur
Juste pour mon cœur

Je l'ai rêvé si fort
Que les draps s'en souviennent
Je dormais dans son corps
Bercé par ses "Je t'aime"

Si je pouvais me réveiller à ses côtés
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l'espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain matin, elle s'en ira


J'ai encore rêvé d'elle
Je rêve aussi
Je n'ai rien fait pour ça
J'ai mal dormi
Elle n'est pas vraiment belle
J'ai un peu froid
Elle est faite pour moi
Réveille-toi...

Toute en douceur
Juste pour mon cœur
Si je pouvais me réveiller à ses côtés
Ouvre tes yeux, tu ne dors pas
Si je savais où la trouver
Regarde-moi
Donnez moi l'espoir
Je suis à toi
Prêtez-moi un soir
Je t'aime
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain, enfin je vais me réveiller
Je t'attendais, regarde-moi
A ses côtés, c'est sûr je vais la retrouver
Ouvre tes bras
Donnez moi un soir
Je suis à toi
Laissez-moi y croire

Une vie juste pour toi et moi
Et demain tu seras là


13/02/2011

Demain est un autre jour

Un vrai gosse …le sourire malgré tout.
Il faut déjà vous dépeindre le tableau, je suis un piètre skieur voir un skieur inexistant, une brelle quoi …
Quand on m’a proposé cette journée de ski à « Villars » en Suisse sans réfléchir j’ai dit OUI ; Après, la réflexion est arrivée et j’ai du annoncer la nouvelle « je ne sais pas skier, quelques fois en 30 ans mais bon … ». Je crois que l’on a cru que j’essayais d’être modeste : ben non c’était vrai !
Bref, courageusement j’ai foncé, j’ai fait rire, beaucoup mais surtout je suis redevenu enfant l’espace d’une journée. J’ai tout oublié et n avais qu’une idée en tête : arriver en bas sans me planter le cul dans la neige. Oui des gamelles j’en ai prises, que j’en ai mal partout, mais que c’était rigolo ! Et j’ai tenu bon toute la journée sans me décourager et me suis tout bonnement éclaté : un temps magnifique, un paysage extra, une journée de rêve ou j’ai pu mettre entre parenthèse mes doutes, mes interrogations, les silences qui veulent tout dire et mes peines. Et vous savez quoi ? En plus j’ai bien dormi revigoré par l’air de la montagne et nase de cette journée. Oui, ce samedi m’a permis de reprendre un peu ma respiration à un moment où j’en avais grandement besoin. Certes, rien n’est réglé, je n’arrive pas à tout  comprendre autour de moi et le retour « à mon quotidien » une veille de Saint Valentin ne passe pas comme une lettre à la poste.
Il me reste ces bleus et ces douleurs pour me souvenir de cette journée, tant pis pour mon dos, il m’emmerde assez souvent pour que je me sois payé ce luxe, quelques cachets de codéines et c’est bon. D’ailleurs il faudrait peut être que je l’essaie pour le reste la codéine, qui sait !
Mais Scarlett le disait « Tomorow is another day »

12/02/2011

Aux Voleurs

François, Nicolas, MAM  et les autres…. Et ce n’est pas du C .Sautet ni de la fiction

Loin de moi de penser que nos politiciens sont tous des « pourris » en tout genre. Non j’ai du respect pour ces personnes  (certaines) qui ont décidées de défendre leurs idées (parfois les nôtres) pour le bien du pays.
Oui mais voilà, il y a parfois (trop souvent ?)Des dérapages, des « mascarades » de la politique et des « cas » qui ne méritent ni notre confiance ni la responsabilité que nous avons eu  la « grandeur » de leurs confier. Ils confondent intérêts du pays et intérêts personnels.
La Tunisie pour l’une, L’Egypte pour l’autre, ces deux « affaires »ne sont pas les premières du genre, il y en a eu d’autres et de tous cotés c’est vrai. Quand  je lis dans la presse  tous ces abus pratiqués sans vergogne par des politiciens (élus du peuple)  ou par de grands patrons et bien j’ai la « gerbe ». Et qui en plus se permettent de faire des remontrances aux juges !!! Oui je suis dégoutté, de ce mépris, de cette impunité et aussi de l’autisme dont la plupart de nos concitoyens sont atteints : oui car dans quelques semaines, mois, année (2012), j’ai peur que beaucoup oublient : les yachts, les voyages, les avions, les « Fouquets » et compagnie, sans parler de décisions politico-économiques injustes.
 Dans mon travail, je vois des gens (beaucoup de femmes)  qui essaient de (sur)vivre avec le peu qu’ils ont, qui se débattent et croulent sous les difficultés : Huissier, saisies sur salaire, logements etc... mais toujours avec dignité et honnêteté. Avec ma boss nous avons décidés  de passer plus de temps avec ces personnes,  les conseiller, les aider à écrire quelques lettres, faire des démarches pour des dossiers de sous endettement, obtenir un logement, en dénoncer d’autres insalubres que des personnes sans scrupules continuent à louer. J’ai de l’estime et du respect pour ces gens qui malgré tout restent  dignes et honnêtes, oui  je les remercie chaque jour de leur bonne humeur en dépit des soucis quotidiens. Un jour elles prendront peut-être une retraite pleinement méritée mais dans quel état d’usure et de fatigue ? En profiteront-elles ?
 Nos politiciens « véreux » (pas tous) devraient prendre exemple sur ces  « braves gens », les côtoyer plus souvent  et  s’en inspirer. Et qu’ils n’oublient pas : ce sont aussi ces personnes qui peuvent par un beau matin d’élection, décider de les virer.

11/02/2011

Prière

C’était un vendredi soir (comme tant d’autres), ce petit bonhomme d’une dizaine d’année était en apparence un enfant plutôt gai et vif d’esprit. C’était à en croire son instituteur de CM2 un enfant doué et  promu à un brillant avenir. Il était dans le salon regardant la télévision,  allongé par terre sous la petite table au milieu de la pièce. Non pas qu’il manquait de place assise mais il adorait se mettre dans cette position un coussin sous la tête. Sa maman s’afférait dans la cuisine et préparait le dîner, il ne serait que deux ce soir voir 3 au meilleur des cas. Ses deux frères étaient absents, quant au Père … tout dépendrait de l’heure à laquelle il rentrerait et de son état.
Comme toujours à 19h45  sa maman l’appela pour manger, il aimait ces moments, seul avec elle, rien qu’à lui. Ils parlaient, se racontaient leurs journées, lui à l’école et elle avec ses deux amies originaires de la même ville d’Espagne et qui passaient quelques après midi par semaine ensemble. L’une d’entre elles était une femme très nature et un peu naïve avec un fort accent et à qui il arrivait toujours des choses rocambolesques. Quant la mère racontait ces histoires à son fils, elle en riait aux larmes et lui bon public en faisait tout autant. Qu’elle était belle sa maman quand elle riait ainsi ! Oui ce moment était d’une  douceur infinie, pourtant chacun savait qu’il serait de courte durée et appréhendait ce qui allait inévitablement suivre. Le repas terminé ils allèrent tous les deux s’installer dans le salon en attendant  le début du feuilleton sur la deuxième chaine : la poupée sanglante, la porteuse de pain , les gens de Mogador, la demoiselle d’Avignon etc.…En début de soirée il s’asseyait par terre à coté de sa maman, le visage blottit contre ses jambes tandis qu’elle lui passait doucement  la main dans ses cheveux raides et fins. Elle était assise dans un fauteuil en velours  vert crapaud, un châle en laine sur les épaules, et elle priait  tout doucement en espagnol comme pour conjurer le sort. Il entendait les murmures de sa mère et savait très bien à quoi ils étaient dus et à qui ils s’adressaient. Parfois elle regardait sa montre nerveusement et levait les yeux au ciel avec un battement des paupières résigné.   
Le feuilleton commençait, il rejoignait sa place sous la table :
 Gabriel (L GAUM) allait il réussir à retrouver les vrais meurtriers et innocenter Bénédict (JP ZEHNACKER) et gagner ainsi l’amour de Christine (Y FOLLIOT) ?  Jeanne (M SARCEY) parviendra t elle après 20 de prisons à prouver son innocence ? Rodolphe (JC DROUT) allait-il encore rentrer ivre et crier sur Julia (MJ Nat) ? Koba (M Keller) allait-elle retrouver François (L Velle) ?
Tous les deux  aimaient ces feuilletons et l’attente se faisait moins douloureuse, moins pesante. Parfois le feuilleton était interrompu par son arrivée ou bien  il avait la bonne idée d’arriver après. Mais la scène était toujours la même, une clef qui n’arrive pas à ouvrir la porte, la mère qui se lève, l’enfant est triste. Elle ouvre la porte et le père rentre avec un « bonzoir » un zozotement qui lui valait toujours la même question : »tu as bu ? »et toujours la même réponse in crédible « mais non du tout » et le début des reproches, des cris , des insultes et des pleurs et ce petit garçon qui finissait consolant sa maman et lui passant la mains dans les cheveux , qu’il l’aimait cette maman et qu’il en voulait a ce papa sentant le graillon comme quelqu’un qui a passé sa soirée dans un café .
La maman prie toujours celui qui ne l’a pas écoutée et ce petit garçon a vite cessé d’être un enfant doué à l’avenir prometteur.

10/02/2011

La vérité

Je m’apprête donc à prendre l’avion pour Genève, avec l’intention de me vider l’esprit.
Mais je réalise qu’il sera occupé, laissant derrière moi des interrogations, des doutes, des questionnements qui de toutes évidences vont s’imposer à moi les jours à venir.  Oui je pars moins détendu que je ne l’aurais souhaité, un peu stressé même.
Un « ami »m’a dit l’autre soir que j’aimais me mettre en danger, et je lui expliquais que ce n’était pas cela. Je n’ai pas peur de me mettre en danger si je pense que ça me permettra de clarifier des situations pas toujours très « limpides » et qui justement pourraient être un vrai danger pour mon équilibre.  Avec les années mon goût du simple, du franc n’a fait qu’accroitre et je ne supporte pas (ou de moins en moins) de faire l’autruche. Alors oui quitte à m’en prendre plein la tête, je préfère affronter plutôt que de laisser pourrir, je n’aime pas l’à peu près. Je préfère un  plat relevé qu’un plat fade et sans saveur et il en est de même pour le reste : relation amoureuse ou amicale, sexualité, travail etc...
Ne pas se poser les bonnes questions, fuir la réalité, vouloir à tout prix se contenter du « moyen » n’engendre t il pas tous ces maux,  doutes et  souffrances dans nos vies ? Comme quelqu’un qui par manque de confiance ou d’ambition se contenterait d’un travail qui ne lui apporterait  rien d’autre qu’un salaire. Je crois (et ça n’engage que moi)  que l’épanouissement passe par cette exigence : la clarté, l’honnêteté avec soi même (et les autres) la vérité tout simplement.

Impudeur

Oui j’ai conscience parfois de l’impudeur dont je peux faire preuve ici, elle me terrifie, me fait honte parfois mais j’en ai besoin.
Je voudrais que les personnes qui me connaissent et qui lisent ce blog mon grand frérot, mes neveux et nièces, mes amis m’en excusent. Ils me connaissent, j’ai mes tourments, je veux les vaincre, sortir gagnant de ce combat. Ne m en voulez pas, certains billets vous choqueront peut-être, vous feront du mal mais ce n’est pas dans cet esprit que j’écris. Il y a un seul billet que je m’interdirai ici…  
Quant à vous lecteurs anonymes, que vous dire, vous rentrez dans mon intimité sans me connaître, pour certains laissez des commentaires qui font leurs chemins et vous m’honorez de vos lectures. Vous me jugez peut-être ou vous faites une fausse idée de moi, c’est le risque de l’exercice
Ce que je peux vous dire, c’est que les mois passants, le constat est évident je me sens mieux. Alors je vais continuer un moment, jusqu’à quand je ne sais pas. Un jour surement j’arrêterai sans crier gare et je continuerai mon chemin  ou il se sera interrompu Mais d’une manière ou d’une autre vous m’aurez permis de vivre mieux ou de partir en paix.
Je deviens presque serein et je continue mon chemin l’air de rien.

09/02/2011

On nous vole nos couilles

Elle a raison d'en jouer !
Tout d’abord je ne veux pas généraliser mais le constat est affligeant : oui, elles sont supposées avoir une « chatte » « un vagin » « une chounette » «  une chouchoune » bref un sexe féminin (ne vous inquiétez pas ignorant gay un jour je vous ferais un cours d’anatomie). Et oh surprise, parfois (souvent) elles ont des couilles la ou nous n’en n’avons pas.
Il faut le reconnaitre sans ambigüités, les femmes en beaucoup d’occasions ont un courage que nous n’avons pas ! Elles aiment ? Elles le disent sans fausse pudeur mal placée mais c est la plupart du temps  réfléchi. Elle trompe ? bien souvent elle quitte. Elle quitte ? Elle le formule courageusement.
Nous aimons ? Une telle peur de s’engager, d’être ridicule  que nous préférons nous taire. Nous trompons ? C’est normal et ça ne nous empêche pas de dormir. Nous quittons ? Rarement sauf par sms (dans le meilleur des cas) ou par un long silence qui en dit long.  
Oui il nous faut l’accepter : nous sommes lâches, l’homme est une espèce incapable de prendre des décisions un peu « couillues »et n’étant pas pour ma part misogyne je n’ai aucun souci à le reconnaitre. Il faut savoir rendre à César …. Il y a évidement des exceptions mais en règle générale les faits sont là.
Pendant longtemps j’ai cru, vu ma situation perso, que mes mensonges, mes tromperies étaient dues à mon ambivalence sexuelle (mon homosexualité non assumée pour être honnête). Et bien je n’en suis pas si sur à ce jour ! Combien de couples hommes vivent la même situation non pas par ambivalence sexuelle mais par conformité, par un esprit pratique bien aiguisé, la peur d’être seul, parfois le coté financier ou mondain bref plein de bonnes raisons pour rester en couple. On passe ses soirées sur des sites de rencontre alors que Mr regarde sagement la TV ou lit un livre dans son lit persuadé que son « mec » bosse ses dossiers. On fréquente sauna et autre lieus de drague  à  la recherche de la proie idéale : homme marié ou en couple.
J’ai fait un essai, même site de rencontre, 2 profils : l’un bi marié (donc Mr plan idéal) l’autre célibataire (séparé) à la recherche de son histoire, mêmes photos bref des jumeaux !!! Constat affligeant !!! Le bi marié a beaucoup plus de succès. Normal, le genre de mec qui fera pas chier et qui ne prendra pas trop de place.
Alors les garçons , de grâce , retrouvez votre bien 

08/02/2011

Le super tout

Jeudi je pars pour Genève pour 4 jours et j’en suis ravi, oui oublier un peu d’être (ou d’essayer):
-          Un super Directeur
-          Un super fils
-          Un super frangin
-          Un super employé
-          Un super Ami
-          Un super Papa
-          Un super Ex mari
-          Un super ex qui comprend tout sans rancune
-          Un super « futur » (même pas sur) qui comprend les difficultés   
-          Un super coup … euh ça non car depuis quelque temps c’est un peu jachère
-          Un super patient pour ma diététicienne ou MRmonPsy
-          Et j’en passe !
Bref un super partout comme si :
-          J’allais être élu le Directeur, l’employé, l’ami etc.… du mois
-          J’allais ainsi racheter mes fautes passées
-          Je devais prouver à la terre entière (ou à moi-même) que je ne suis pas si nul, si mauvais ou je ne sais quoi d’autre
-          Quand il m’est arrivé d’être « un mauvais coup » (ça m’est forcément arrive) ça pouvait pas venir aussi  parfois de l’autre, figé tel un bâton sur son lit.
-          la terre tournait autour de ma petite personne
-          Je n’avais pas le droit  de me planter  aussi (bon ok je suis expert en la matière)
Alors oui à Genève je vais essayer d’être le super rien du tout, seulement être bien, profiter  et ne pas agir en fonction des autres ou de leur regard. Je vais essayer de respirer un grand bol d’air frais, de m’aérer les méninges. J’en ai besoin, je le sens depuis des mois et en sortant de chez MrmonSpedudos, qui essaie depuis des mois de me soulager de mes douleurs dorsales, c’était évident : « Mr B, il est certes vrai que votre dos est en mauvais état, néanmoins je crois que vous en avez plein le dos «. Il est drôle en  plus non (et mimi tout plein)? Bref sa solution : hospitalisation de 3 semaines avec rééducation intensive, kiné, muscu, massage, psy, ergothérapie etc.… et je crois que je vais dire oui !               
Et après ça vous allez voir je serais un super Philippe !! Putain mais il est con lui il n’a rien compris !!! vous direz-vous ?? Peut être oui mais je crois surtout que j'aime éssayer de l'être... Et la seule chose qui me manque Mrmr tout la haut , c'est un ptit mec, un ptit bonhomme qui s'inquiète parfois de comment je vais, c'est tout !

Face à face

 Nous repartions tous les cinq, heureux d'une journée de pêche aux bords de Loire près de Sancerre. Une journée superbe, douce et ensoleillée, partagée avec mon frère ainé, sa femme et ses 3 enfants.

Un moment simple comme on aimerait en passer souvent, un pique nique préparé par mes soins. Oui il faut que je vous précise que bien souvent dans ma famille pour tout ce qui est organisation liée aux plaisirs de la bouche (les excités on se calme, je vous vois venir) c'est à moi que l'on fait appel. J'aime ça, c'est un réel plaisir et pour un pique nique, il ne faut rien oublier, tout prévoir dans les moindres détails car une fois installé c'est trop tard. Je dois dire aussi que beaucoup de membres de ma famille petits et grands sont éxigeants, gourmands et gourmets, on dira que dans l'ensemble c'est une famille d'épicuriens J Pour ce qui est de l’organisation : pêche, jeux et compagnie, la c’est plutôt mon grand frérot. C’est un fin pêcheur, patient et c’est un grand enfant. Je dois lui reconnaitre qu’il a un don pour çà, avec lui c’est la réussite assurée, et il fait toujours la joie des enfants.

Nous avions donc passé un super moment avec partie de pêche, foot, baignade et pour finir un rugby dégénérant rapidement en bagarre générale : Frérot et moi contre les 6 enfants. Pour les dames c’était ballade et confidences ! 

J’adorais ces journées car c’étaient les rares ou je ne me posais pas trop de questions, où j’arrivais à imposer à mon volcan de cerveau un peu d’accalmie. Le temps s’arrêtait, je  parvenais  à oublier temporairement mes remords, mes regrets, mes doutes ; je crois que ces moments m’ont sauvés la vie oui vraiment.

En repartant paisible mais commençant déjà à revenir à mes vieux démons, il y a eu ce coucher de soleil se reflétant sur un étang, j’ai trouvé cela beau, et j’ai vu l’espace d’un moment les deux Philippe qui se faisaient face, ne souhaitant qu’une chose : ne faire qu’un.

07/02/2011

Souvenir 3 : M ou le début de la fin

5 ans déjà ! Mes visites sur les sites de rencontres « gay » étaient assez récentes, je maniais l’outil internet assez maladroitement et n’étais pas très au fait des règles et des dials abrégés. Ah le jour ou la question «T’es TBM ? » est arrivée ! Que j’avais l’air cruche J Mais que me demandait mon interlocuteur ? Que pouvait bien signifier ce  mot de 3  lettres ? N’osant lui demander de peur de paraître idiot, j’avais réussi  à trouver une signification et lui avais répondu fièrement. Inutile de vous préciser qu’il ne m’a jamais répondu et que j’ai du passer pour un abruti total.
 C’était un vendredi après midi d’avril, je m’apprêtais le lendemain à partir seul avec les enfants en Bretagne (S .n’avait pas vacances). J’avais trouvé un joli gîte en plein cœur de la forêt de Brocéliande avec cheminée bien sur (c’est une de mes rares exigences). Je me baladais sur un site donc plus par habitude qu’autre chose  quand un bonjour apparait sur mon écran. Pas de photos, rien à part une  très brève description, un statut marital (marié sans enfants) et l’âge (39 ans).  Nous avons commencé un dial sympathique loin des TBM et autres questions du style. Non, nous parlions de nous, de nos situations, de nos envies (pas sexuelles) et de nos attentes. Nous échangeâmes  une  photo, je me souviendrais toujours de cette photo reçue, de ce mec au sourire ravageur en short et sandales (il avait de très beaux pieds). J’appris plus tard que cette photo avait été prise au Mexique. Le temps passa très vite et tout en me sachant très en retard n’osais mettre un terme à cet échange. Il le fit pour moi : « écoute je dois y aller, je suis attendu je te laisse mon tel, tu peux me téléphoner quand tu veux demain ça me ferait plaisir, je suis M». Je le remercie et  lui indique que partant en Bretagne avec mes 3 loulous je ne pourrais lui parler que très tard dans la soirée du samedi. « Aucune importance je suis seul  «. Il en fut donc décidé ainsi.
Ce n’est effectivement que tard le lendemain vers minuit que je lui envoie un sms : « Désolé ; il est vraiment très tard » . Mon téléphone se met aussitôt à vibrer et mon cœur à battre. Une voix, sa voix et quelle voix ! Une voix de mec, douce mais affirmée. Nous échangeâmes cette nuit là jusqu'à 5 h du matin et il en fut ainsi les 6 jours qui suivirent. En journée des petits sms   et des coucous rapides au téléphone .Puis le soir  Il me parlait de ses journées de boulot et moi lui contais mes vacances et les « sévices » infligés par mes  enfants !l Que nous avons parlé pendant cette semaine, je ne m’étais jamais confié à un inconnu de la sorte, c’était étrange, j’avais l’impression de le connaitre depuis longtemps.
Deux semaines après, un lundi, nous avions rendez-vous à paris : 20 heures avenue du Maine dans un restaurant ou j’allais souvent. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier, la journée me parut si longue, un vrai calvaire, j’étais incapable de me concentrer sur mon travail, les yeux rivés en permanence sur ma montre. Puis me voilà assis dans ce restaurant à l’attendre, le cœur oppressé, les mains tremblantes. Il aurait du retard ; il était bloqué dans les embouteillages sur l’autoroute A6. 20.30 : Il arrive enfin, on se reconnait de suite, deux sourires, des yeux qui brillent et la conversation s’engage comme si de rien. Un long et bon dîner,  et deux mecs intimidés sur le trottoir ne sachant plus quoi dire. Nous voilà dans une chambre d’hôtel, excités et maladroits. Ces heures furent un bonheur de sensualité, de découvertes, de plaisirs, oui  comme il me l’écrivit plus tard « un moment magique ». Oui cette nuit la je fis vraiment l’amour pour la première fois de ma vie avec un garçon, mais ne le savais pas, enfin…
Trop sans doute et ni l’un ni l’autre étions préparés à cela. Nos vies que nous pensions « under control » étaient en train de nous échappées, nous étions dépassés, en « danger ». Nous nous sommes revus, peu, et je crois avoir tout fait (connement) pour que cette relation s’arrête, vite avant qu’elle ne mette le bordel dans ma vie. Les mois qui ont suivis, J’ai pleuré (beaucoup), j’ai bu (trop), j’ai baisé (n’importe comment) mais je n’ai pas pu oublier ma bêtise et ce à côté de quoi j’étais passé.
Peu de temps après mal, très mal ,réalisant que mon entourage inquiet de voir le Philippe joyeux et bon enfant devenir un zombie triste et absent, j’ai tout raconté à Sophie . Non pas ma rencontre avec M, mais que je préférais les Zizis. La machine était lancée, c’était (je ne le savais pas encore) le début d’une fin et d’un travail intérieur qui m’a mené la ou j’en suis aujourd’hui  (c'est-à-dire nulle part).
Je pense souvent à M qui ne veut plus entendre parler de moi , j’essaie de me libérer des regrets amers qui m’envahissent parfois en pensant à lui , a ce qu’aurait pu devenir cette rencontre « magnifique » si je n’avais pas été si con . Je le croise parfois sur des sites. Oui elle est surement arrivée trop tôt cette rencontre, mais pour être optimiste, elle m’a permise de me réveiller et d’avancer doucement.  M m’avait libéré sans le savoir de la promesse que je m’étais faite 20 plus tôt après ma rencontre avec Laurent. D’ailleurs détail étrange, en parlant avec MrMONPSY J’ai réalisé bien plus tard que Laurent et M se ressemblaient beaucoup physiquement et humainement, deux clones, troublant.