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31/01/2011

Mon meilleur ami

lundi 31 janvier 2011
Depuis quelques jours je le vois poindre, il est la, m envahit  peu à peu, sournois mais tellement efficace.
Pourtant depuis le temps qu’il m’accompagne, fidele à sa manière, s’en est presque devenu mon meilleur ami. Il me hante bien souvent, et réapparait toujours quand je ne l’attends pas, un peu pot de colle me direz-vous ?? Oui c’est vrai il lui arrive parfois d’être un brin collant, mais lui au moins il est la, ne me laisse pas.
Quand est-il apparu dans ma vie pour la première fois ? Longtemps, si longtemps que je ne saurais le  dire avec précision, j’ai l’impression qu’il a toujours été à mes cotés. Nous avons grandi ensemble, connu  les mêmes émois, il disparaissait quelque temps pour venir très vite me retrouver. Que de nuits n’avons-nous pas passé ensemble, que de plaisirs solitaires n’avons-nous eu. Parfois je me trouve injuste avec lui, oui car il m’arrive de le détester, et c’est un peu le cas ce soir.
Son nom : sentiment de solitude, si vous le pouvez, évitez le , il est comme une drogue !!!

Post-scriptum

dimanche 30 janvier 2011
Me voilà de retour à Paris avec l’étrange impression de ne pas avoir été à la hauteur dans mon rôle de Papa ! Je reviens vidé, inquiet et avec la sensation bizarre d’être un peu à coté de la plaque. Je ne voudrais pas être la cause des maux de Max, je m’en voudrais et cela m’obsède. Avant de partir j ai essayé de lui parler, je l’ai serré très fort et lui ai dit comme je l’aimais. Mais est ce suffisant pour ce petit bonhomme ? Je ne sais plus quoi penser, je suis comme handicapé !! Je suis fatigué.
 Demain commence une nouvelle semaine  avec son lot de surprises ; Des bonnes seraient les bienvenues, mais ça je crois que l’on ne peut pas le prévoir ! Elles seront ce qu’elles seront et on fera avec, pas le choix !

30/01/2011

L enfant triste

dimanche 30 janvier 2011

Je savais que ce week end n’allait pas être un modèle du genre…
Je devais rester sur paris et ne pas voir les enfants mais en début de semaine S, leur maman, me téléphone : Max est encore viré de l’école et cette fois pour 1 semaine. Et c’est reparti ! Depuis juin c’est la troisième école, je vais donc devoir y aller et endosser l’habit du Papa pas content, menaçant et essayer de comprendre.
Comprendre Max a toujours été pour moi, je le reconnais, mission impossible ! Je n’arrive pas à expliquer ses comportements, ses réactions. Je suis comme un téléspectateur devant Canal+ mais sans décodeur : tout est  brouillé. Avec les deux autres j’ai les clefs, mais Max c’est un mystère, il fait et dit parfois des choses qui me laissent perplexe. Je m’en veux de cette incapacité à le cerner .Doté d’un QI très au-delà de la normal, il fait pourtant parfois des choses qui dépassent l’entendement et qui pourraient laisser croire le contraire. Je sais bien que ce sont des appels au secours mais il refuse mains tendues, dialogues et toutes tentatives d’apaisement. Il me prend alors de haut et a le don pour me faire sortir de mes gons. J’essaie de lui faire comprendre que c’est son avenir qui est en jeu , qu’il a la possibilité de faire de belles choses dans sa vie et qu’il a toutes les cartes en main pour cela . Mais rien à faire, il se referme tel une huitre, me jette quelques remarques au visage et les choses dérapent : je me réfugie (à tort surement) dans l’autoritarisme punitif et là les cris, les insultes me tombent dessus, une vraie giboulée de mars ! Parfois une claque en retour que je sais inutile, souvent une sensation de ras le bol, d’épuisement.
Oui Max , tu m’épuises, tu me pompes une énergie incroyable , tu me vides de mes forces . J’aimerais te faire comprendre que je t’aime, que tu peux tout me dire, que je peux tout entendre, qu’il suffirait de parler. Mais ton « autisme »  me paralyse, me donne parfois l’impression de ne pas être à la hauteur, un sentiment d’échec désagréable et douloureux. Mais j’essaie de tenir bon, d’être la au cas où un jour tu déciderais de t’ouvrir un peu et de me dire ce qui ne va pas, ce qui te fait souffrir tant. Je l’attends ce jour comme une délivrance, un renouveau qui te permettrait enfin d’être heureux et épanoui. Réveil toi mon ange, ouvre toi et sois heureux, habille ton beau visage de ce sourire qui te va si bien. Fais-toi, fais-nous confiance…

29/01/2011

Maman

samedi 29 janvier 2011
Après mon billet sur «Soller » comment ne pas parler de toi … C’était impossible, tu es de toutes mes émotions d’enfants, d’ado, de petit homme,d'homme...
De toi j’ai appris tant de choses, tant d’émotions, l’amour, l’abnégation.
Orpheline de maman à 4 ans, une famille parfois étrange et un grand père légèrement « dictateur » qui avait une tendance à tout décider parfois (souvent) au détriment des siens. Et personne pour le contredire, tout le monde au garde à vue. Partagée entre deux maisons, tu as vécue ta vie de jeune fille bien comme il faut, entourée des vieilles tantes d’un coté et de tante Thérèse de l’autre. Mais un Papa qui t’adorait et une Grand-Mère qui te choyait. D’elle tu as hérité ton talent de super cuisinièreJ.
Une rencontre importante (je le sais) mais qui ne convenait pas à ta famille et puis la France et la rencontre avec celui qui est devenu ton mari et qui ne te méritait pas. Il  t’en a fait voire de toutes les couleurs, mais tu as tenue bon, ta foie en Dieu t’y a surement aidée, mais t’a-t-elle vraiment rendue service ????
Trois garçons qui sont devenus ta vie, ta priorité, ta seule préoccupation. Ces trois années seule avec nous ou tu en as pris plein la tronche mais  tu as ravalé ta fierté, tu es restée droite et digne, pour  nous.
 J’étais ton petit dernier et entre nous c’était spécial (vous ne m’en voudrez pas les frangins ?). J’étais ton petit « bâton de vieillesse » (que je t en ai voulu plus tard de ce terme).Tu avais sans doute déjà remarqué ma sensibilité, ma fragilité, mon homosexualité peut être (qui sait) ?  La vie nous a fait vivre des choses qui nous ont encore plus rapprochées. J’ai mis longtemps, très longtemps à admettre tes défauts, tes travers. J’ai cru pendant longtemps qu’il me serait impossible d’imaginer ma vie sans toi et pourtant depuis quelques années je m’y prépare parfois maladroitement et brusquement. Pardon pour cela mais c’est ma façon à moi de m’y préparer.
Quand je t’ai annoncé que j’aimais les garçons et que tout ça devenait trop lourd, trop difficile, tu as oublié tes curés, tes principes et alors que je conduisais, tu m’as pris ma main et  les yeux humides tu m’as dit : « Tu es mon garçon et je t’aime, je ne veux que ton bonheur, là ou il soit ». Ce jour là, tu m’as fait le plus beau des cadeaux, je savais que tout cela te dépassait mais tu as laissé parler ton grand cœur.
Tes câlins, ton amour, ta mélancolie aussi, m’ont marqués et m’ont faits tel que je suis aujourd’hui. J’aime tes mains ridées tachées de soleil et de vieillesse, j’aime ton petit sourire triste, j’aime quand tu as bu une coupe de champagne et que tu te laisses aller, j’aime  danser le  rock avec toi alors que tu as plus de 80 ans. J’aime encore m’entendre dire « tu me grattes le dos m’man stp «  et que tu le fais toujours avec la même douceur et  le même amour. J’aime avoir hérité de toi mon goût pour la cuisine. Mais je n’aime pas ces yeux qui te font défauts et qui t’empêchent de voir l’amour dans les nôtres.
Je t’aime car tu as été et tu es une maman, une « mamitou » extraordinaire.
Merci M’man

Mon Paradis


samedi 29 janvier 2011

Il y a des jours comme ça ou je pense mélancoliquement à ce que j’appelle toujours « Mon paradis » Une île espagnole de la méditerranée ou Maman, mes grands « frérots » et moi avons passés malgré les circonstances 3 belles années.
Entouré de montagnes, d’oliviers, d’orangers et de citronniers, cette petite ville est un vrai refuge, un flacon de senteurs qui varient au grès des saisons. Les maisons y sont belles et témoignent d’un passé glorieux et riche.  Mon »Predi » repose là bas, dans un cimetière surplombant la ville et toujours très fleuri.
Après ces 3 années, nous sommes revenus en France, mais tous les étés reprenions nos quartiers à « Soller » et retrouvions amis et famille. L’arrivée était toujours un moment riche en émotions, et dés que « Soller » apparaissait derrière les montagnes nos cœurs se mettaient à battre, nous y étions après tous ces kilomètres parcourus et ces 12 mois d’attente .L’insouciance revenait comme  par magie et nous laissions loin, très loin les blessures de l’hiver et les moments difficiles. Le temps s’arrêtait, nous étions comme protégés de tout. C’est vrai que c’était rassurant, tout le monde nous connaissait et impossible de faire un pas sans se retrouver face un à sourire, à un « Bom dia ». Il est vrai que  plus tard nous nous serions peut-être passés d’être reconnus de tous, mais enfants c’était agréable. Et puis venait la fin de l’été, les « au-revoir » déchirants avec « Predi » et toujours la crainte que ce ne soit un Adieu. Maman pleurait et nous reprenions la route pour Bourges le cœur gros de chagrin mais des images et des souvenirs plein la tête.
Aujourd’hui, mes enfants connaissent à leur tour ces vacances, aiment cet endroit et connaissent les mêmes émotions à l’arrivée comme au départ. C’est moi qui pleure aujourd’hui  en quittant « ma petite mère » et en la regardant dans le rétro me faire des saluts de la main et toujours la même crainte que ça ne soit la dernière fois . Mon grand Jean-Baptiste qui tous les ans me console la main sur mes épaules « ça va aller Papa »…
Oui les enfants, oui mes chéris, ça va aller… c’est la vie, c’est ainsi et puis surtout c’est une chance que de connaitre ces émotions, de partager ces moments tous ensemble, ces grandes tablées, les ballades en mer, en montagne et tous ces rires et tout cet amour.
C’est mon héritage tout ça et c’est le votre aussi...












28/01/2011

La voyante

Vendredi 28 janvier 2011

Isabelle m’a meilleure amie a vue une voyante hier !! Quand elle m’a annoncé cela mardi je me suis un peu moqué, je le reconnais.
Evidement, aussitôt le rendez-vous fini, les sms pleuvent sur mon I phone. « Elle est super » « Elle est géniale » « Elle est différente » etc. Et le SMS de trop : « Tu devrais aller la voir » :
« Quoi ça ne va pas non ? Qu’irais-je faire chez une voyante ? Dépenser du fric pour une connerie pareille, non merci ! »
Mais c’est mal connaître Isabelle que de penser que mes arguments puissent la stopper dans son élan :
« Elle ne te prédit pas des trucs précis, elle te donne des tendances… et te décrit le contexte et comment elle ressent les autres autour… »
« Va voir cette nana, ça fait du bien, elle a un coté coach et elle dédramatise »
Du coup je m’interroge :
Suis –je aussi mal que ça ? Ai-je peur de la voir ?
D’un côté oui j’ai peur de ce que l’avenir me réserve c’est vrai. Je me pose beaucoup de questions sur les « méthodes » (je n’aime pas ce mot) les lieux ou je pourrais être susceptible de rencontrer celui qui  peut être …Les sites me gonflent et j’ai l’impression de ne pas être doué pour cela, le milieu je ne le fréquente pas vraiment … Alors oui ça travaille la dedans (dans ce qui me sert de cerveau).  
Et puis c’est vrai qu’il y a un truc qui me fait peur, un truc que l’on m’a plusieurs fois prédit dans le passé : une gitane dans la rue, une copine qui tirait les cartes, une copine voyante. Bref j’étais jeune et cela me faisait rire. Pourtant  les 3 avaient eu une prédiction en commun et une impression (constatation) aussi. C’est vrai que ça m’avait troublé à l’époque et que c’est toujours un peu présent dans ma petite tête.  
Tout ça pour dire que ma très chère Isa, avec son histoire de voyante ben, elle m’emmerde J et je me dis que peut-être…..

27/01/2011

L'innocence bafouée

jeudi 27 janvier 2011
Quand il est né, il devait être le premier d’une longue série (nous en voulions 4). Putain que j’étais heureux quand je l’ai tenu pour la première fois dans mes bras, c’était mon garçon, mon fils, ma chair. Il venait d’arriver et je l’aimais déjà comme un fou. Fier, je montrais ses photos à tout le monde et évidement pour moi c’était le plus beau BB du monde.  Oui un truc avait changé en moi, d’un coup, d’un seul. Que de moments passés avec lui, allongé à ses côtés, il aimait jouer avec mes lobes (tiens comme moi avec Predi). Sa Maman ayant des horaires de travail un peu compliqués,  j’ai passé beaucoup de temps avec lui, les RDV pédiatre, les opérations, les urgences bref peu à peu s’est créé entre nous un lien particulier. Je le regardais grandir, c’était un enfant rieur, vif mais avec un caractère déjà bien affirmé.
Et puis ses 3 ans, son entrée en maternelle, il  était devenu moins rieur, il avait des soucis pour aller a la selle et sa maitresse nous a alertée. Et un jour, un vendredi soir d’octobre 1996, le téléphone qui sonne et je reçois ça en pleine gueule : » un homme qui aimait les petits garçons  avait profité de son innocence, de sa fraicheur, de sa pureté. J’ai eu l’impression que la terre s’effondrait sous mes pieds (j’aurais préféré), sa maman m’a vue devenir blanc : comment lui dire ? Nous avons pleuré beaucoup … J’ai repris la cigarette après des mois d’abstinence, nous l’avons couvert de câlins et avons essayé de comprendre.  
Culpabilité de n’avoir rien vu ! Profond dégout ! Et une suite de démarches, que nous aurions voulu ne jamais avoir à faire et surtout  lui éviter (en plus)  : Porter plainte et lui à 3 ans devant répondre à des questions parfois brutales , expertises  à l’hôtel Dieu, expertises psy à Trousseau, Avocate et encore des questions ... Il était agité, ne comprenant pas tout ce qui était entrain de se passer. Je passe sur les mois qui ont suivis et les remarques méchantes de certains collègues de ce pauvre type. Je passe sur ces mois de souffrances. Je passe sur l’envie pour la première fois de ma vie de coincer ce mec et de  taper, taper ….Oui je passe sur les années qui ont suivies, ou il a fallut se séparer de lui quelques temps, pour nous, pour ses frères, pour lui. Oui je passe…
 Je sais qu’homosexualité et pédophilie n’ont rien à voir et que beaucoup d’ignorants font l’amalgame ! Mais combien de fois ai-je culpabilisé de mon attirance pour les garçons après cela?? Combien de fois ai-je pensé que c’était de ma faute ?
Aujourd’hui il sait, nous lui avons raconté, avons mis des mots sur des actes. Aujourd’hui  il a grandi et quand je le regarde ce petit homme, je me dis qu’il est génial, qu’il a retrouve ce magnifique sourire et que je l’aime. Oui je suis vachement fier de lui, de ce qu’il est devenu et de ce qu’il sera : un mec bien et droit !  

AURTOGRAFE

jeudi 27 janvier 2011
Il y a peu je discutais avec un « ami » de blog :
Lui : « Tu devrais faire attention tu fais pas mal de fautes ! « 
Moi : » Je saisL, mais  l’écriture et moi n’avons jamais étés de grands amis … »
Non, l’écriture n’a jamais été mon fort et ce n’est pas dans cette matière qu’enfant j’ai pu briller ! Mes petits billets je les écris d’un bloc, sous l’émotion et n’y réfléchis jamais à l’avance. Je suis comme dans un état second, c’est étrange ! (peut être suis-je tout simplement entrain de devenir frapadingue !).
Et puis je fonctionne ainsi, avec mes tripes, alors oui je me relis, me corrige (parfois les yeux brouillés) mais j’aime laisser aussi les choses à l’état brut, c’est comme ça, je suis comme ça ! Je n’ai jamais eu un gout très prononcé pour les gens, les situations  trop préparés, trop apprêtés, trop organisés. J’aime le naturel, l’imprévu, le simple, les ressentis qui apparaissent comme ça sans crier gare. Les émotions qui vous submergent d’un coup et vous envahissent. Et dans ces moments oui je « vomis » mon billet ! (réflexion du même « ami »).
Et enfin  je n’ai pas la prétention de faire de ce blog un exemple du genre, très franchement c’est le dernier de mes soucis et je laisse cela à ceux qui ont ce talent (ce don) ou pensent l’avoir.
Alors lecteurs si mes fautes vous gênent, vous hérissent les poils je m’en excuse et vous demande indulgence. Ce n’est pas par manque de respect ni pour vous, ni pour cette belle langue Française. Oui je suis nul en orthographe, oui je fais des fautes de français par inattention, par ignorance parfois surement  aussi. Oui certaines sont énormes et quand je les aperçois j’ai honte c’est vrai ! J’essaierais de faire quelques efforts mais bon c’est bien par ce que c’est vous (mais rien n’ai gagné)…..

25/01/2011

Predi ou le viel homme au beret

mardi 25 janvier 2011
Tout d’abord j’espère (j’en suis sur) que tu me pardonneras de m’adresser à toi ici. Mais tu sais ici je parle des personnes et des évènements importants  pour moi et tu es l’un d’eux !
Tu as été pour nous un deuxième papa (et quel père, exemplaire celui là !), tu nous aimais oh oui combien tu nous aimais, pour nous 3 tu aurais fait n’importe quoi, nous étions tes petits soleils.
La vie ne t a pas toujours gâté, veuf très jeune avec deux enfants, un deuxième mariage imposé et une vie que tu n’avais pas choisie. Dans cette Espagne (et famille) franquiste, toi tu ne l’étais pas, tu n’aimais pas les extrêmes…   
S’il y a bien quelqu’un dont j’ai des souvenirs olfactifs précis, c’est bien toi, tu sentais bon le propre et cette eau de toilette qui t’habillait je m’en souviendrais toujours. J’aimais caresser ton crâne chauve (souvent accompagné de ton béret) et jouer avec tes lobes d’oreilles doux et prédominants. Tu étais rassurant, aimant ! Tu avais certes un foutu caractère (dont j’ai parait il hérité) mais tout le monde t’aimait et surtout te respectait. Te souviens-tu  quand dans ce « club » dont tu faisais parti, tu  déchirais les pages des magasines ou apparaissaient des femmes dévêtues? Et quand les autres membres du club médusés demandaient qui était le coupable, tu prenais un visage innocentJ. Et quand plus âgé ,alors  que le docteur t’interdisait certains aliments, nous te surprenions la tête dans le frigo entrain de te couper un »bout » de saucisson , tu nous regardais comme un enfant  pris en » flagrant délit » et tu nous faisais un « chut » le doigt posé sur tes lèvres. Et te voyant là, jouissant de ce moment interdit, nous étions incapables de dire quoique ce soit à notre mère, et même elle, elle te grondait parfois mais souriait au fond ravie que tu te prennes ce plaisir de fin de vie. Je me souviens aussi de ces dimanches à Bourges ou tu nous préparais « ton chocolat espagnol épais », l’odeur nous réveillait et nous descendions quatre à quatre, pressés que nous étions et heureux.  
Quand Maman s’inquiétait auprès de toi de ma soit disant fragilité et sensibilité, tu lui répondais toujours rassurant «  ne t’inquiète pas, il est plus fort qu’il n’y parait et s’en sortira ». Ces paroles je m’en souviens et elles m’ont souvent permises de croire en moi. Tu es parti un jour de Mai et ce jour là une partie de moi s’est envolée pour toujours ! Combien de fois depuis me suis-je adressé à toi ? Combien de fois me suis-je demandé si tu serais fier de moi ? Combien de fois tu m’as manqué » Predi ».Mais tu sais, je sais moi que tu es là , pas très loin …
« Predi » veut dire grand-père en Mallorcain et toi tu étais le Papa de ma Maman,  tu me manques, et ce soir comme souvent quand ce n’est pas la forme je te parle et te demande de me montrer le chemin.
T’estim molt Predi

Le jeu

Mardi 25 janvier 2011

Il y a des jours comme ça, ou l’on a une impression étran »jeu », l’impression de  se perdre et de faire n’importe quoi. De prendre les mauvais chemins, de faire les mauvais choix et de ne pas être du voya«  jeu ». Pas d’explications précises mais des sensations. Etre pris dans un tourbillon que l’on ne contrôle pas toujours, s’accrocher à des bouées imaginaires, à des mira » jeu ».
Ces derniers mois ont étés intenses, beaucoup de décisions (trop ?), la fin d’un maria «  jeu » et pour masquer la peur, les doutes, on s’étourdi !   On frappe à des portes qui vous semblent entre ouvertes, mais ce ne sont que des illusions. On échan » jeu » avec des personnes inconnues qui resteront des inconnus le plus souvent. On s’amuse d’un rien tel un enfant, on comble le vide … on aimerait partager naïvement. On s’adresse à des gens qui vous ignore et qui sans le savoir vous blessent. Parfois on se montre faussement joyeux histoire de paraître, de donner le chan » jeu », on ravale ses larmes, ses doutes, ses blessures. On ne veut pas montrer, non surtout pas, toujours faire semblant, après tout je l’ai fait si souvent dans ma vie alors, ça me connait bien ça, « trop fort le mec à ce « jeu » là! »
« Jeu »! Oui c’est surement ça le problème ! Les règles de ce » jeu » m’échappent, comme souvent, je fonce sans réfléchir mais j’y crois.  Et un matin je me lève et mon regard n’est plus le même : réalisme ? Sans doute oui. Depuis presque un mois, hier ce fut ma première journée sans billet sur ce blog, pas l’envie, j’avais envie de lui faire la gueule à Eau sauva « jeu », lui dire sans moi… me retirer du « jeu » et lui faire un bras d’honneur, faire mes baga « jeu ». Oui je suis fatigué de jouer aujourd’hui !  J’ai l’impression que la corde va céder et par protection  je lui donne du « jeu » pour qu’elle ne casse pas et moi avec. Alors «  jeu » sors mon carton rou » jeu »avec l’envie de me mettre hors « jeu » et de tourner la pa «  jeu ».
C’est un mauvais passa«  jeu » et je me remettrai le cœur à l’ouvra«  jeu », apprendre à être sa«  jeu » ! Oui remettre les compteurs à zéro et repartir sur des bases plus saines, plus vraies, oublier ces chimères.
J’arrive Isabelle, on va dé « jeu »ner !

23/01/2011

Mes enfants, le garage et l'araignée

Dimanche 23 janvier 2011
Une étape de notre séparation, nous avons vendu un morceau du terrain de la maison. Le garage (utilisé pour stocker et entreposer) faisant partie du dit »terrain » il fallait le vider avant la signature devant le notaire le 5 février.
Les enfants étaient préparés, il va falloir aider…
Ah  mes enfants !! Ils me tuent, m’épuisent ; me font rire mais je les aime tout bêtement.
J’ai 3 enfants :
*JB ? L’ainé, 17 ans, hyperactif a déjà eu son lot d’épreuves si jeune … Il nous à fait passer des moments difficiles, de vraies épreuves douloureuses mais il arrête son traitement peu à peu et les choses sont plus légères. C’est un pti mec droit, plein de principes.   
* Rem, un des jumeaux, 15 ans; il me ressemble sur beaucoup de points, coincé entre ses deux frères il essaie de trouver sa place, d’une naïveté attendrissante, il a le don de faire rire toute la famille, il parle et réfléchit ensuite ;) il est rafraichissant !  
* Hyperactif aussi et précoce, Max le deuxième jumeau est tout le portrait de sa maman, hyper sensible, différent de ces frères, en pleine crise Ado ! Gros besoin de nous, d’amour, de confiance. En pleine construction
Ils s’engueulent en permanence « mes hommes » du non-stop mais ne peuvent se passer les uns des autres, se détestent parfois mais surtout ils s’aiment beaucoup.
Ils sont ma fierté, ma raison de vivre mais putain parfois ils m’emmerdent J
Donc depuis hier, au boulot, il va falloir abandonner ordis, MSN, copains, p’tites copines et bosser ! Mais  là le cauchemar arrive .La mise en route est difficile, menaces, mises au point bref tout y passe. Mais que n’aurais je pas entendu ce week-end :
-      Avec le taux de chômage nous aurions du embaucher de la main d’œuvre étrangère !!
-      La seule famille ou on oblige les enfants à travailler
-      Après la traite « nègrière » voilà « la traite des enfants »
-      Pire que le goulag
-      Une chanson aux paroles improvisées et reprises en cœur par  les trois : » Nous sommes 3 petits esclaves… »
-    On devrait refaire la révolution !
-      Après une pause de 10 minutes pour acheter mes cigarettes : « ah ben voilà, Papa ne fait rien et profite d’avoir ses travailleurs gratuits »
-      JB : « Ce truc ne sert à rien on pourrait le jeter » réponse de Rem : » Toi tu ne sers à rien, ce n’est pas pour ça que l’on te jette.
-      Ils s’insultent et s’engueulent en riant partagés qu’ils sont entre flemmardise et joie d’être ensemble.
-      JB ; » Je vais me salir » et avoir plein de terre sur mes chaussures !!(JB ne sait pas mettre de vieilles fringues pour travailler, il se doit d’être élégant en toutes occasions, oui il est un brin précieux !
-      Rem : » Vous avez vu toutes ces mygales (voir photo ci_dessus)dans la cave elles vont rentrer dans mon corps… » Oui Rem est un brin trouillard!
-      Max : «  Moi ça me fatigue tout ça et je n’y vois pas l’intérêt »Max ? tout le dépasse, le fatigue …Oui il est un brin fainéant !
Parfois je me pends la tête entre les deux mains désespéré : « Mais que vais-je faire de ces trois brins ? »
Bref, je suis partagé entre rires et « larmes », me fâcher ? À quoi bon, ils bossent, m’aident et je les soupçonne d’aimer ces moments.
Et puis c’est fini ! Tout est fait, enfin ! Et il est temps d’attaquer le roastbeef dominical et de rire de tout ça.
Je les regarde et c’est bon,  je suis vachement fier de ces 3 gaillards, beaux et bien bâtis et surtout des mecs bien, je n’ai aucun doute la –dessus.

La Piscine

dimanche 23 janvier 2011
J’aime aller à la piscine, j’aime être dans l’eau je me sens dans mon élément.  Mes plus belles années je les ai vécus sur une ile méditerranéenne et c’est vrai que j’en ai profité de l’eau. J’y retourne régulièrement (tiens je dois en faire un billet de mon pti paradis) et à chaque fois mon premier bain est une vraie jouissance intérieure, un plaisir incroyable. Mais je m’égard …
Donc la piscine j’essaie d’y aller régulièrement malgré des horaires pas toujours évidents. D’ailleurs Mr le Maire de Paris si tu passes par là et que tu me lis, tu devrais revoir ces foutus horaires ! Donc pour moi le mieux c’est le matin de 7 à 8.15, pas trop de monde (tout est relatif) et puis ça me donne la patate pour la journée et mes collaborateurs en sont ravis je ne les emmerde pas ou moins J !
Donc réveille à 6.30 rasage, brossage des dents, et me voilà parti mon Ipod sur la tête direction Montparnasse.
Déjà j’adore le bruit dans la piscine, il est spécial. Déshabillage rapide, je me rince, petit bonnet, lunettes  et fin prêt, reste à choisir la ligne et là c’est toujours compliqué. Dans cette piscine c’est un peu l’anarchie :
·          La première m’a l’air pas mal j’y plonge ! Je commence à nager  le plus souvent en brasse coulée mais avec un bon rythme et je commence à compter mes longueurs, mais voilà 3 gentilles demoiselles ont décidées que nager c’était papoter et elles sont là, côte à cote nageant lentement et surtout se racontant leurs malheurs. Je suis coincé ne pouvant aller plus loin et dépourvu de klaxon je fais quasiment du sur place : 1er changement de ligne.
·         Un peu plus de monde mais ça devrait aller, je recommence mes longueurs, tout va bien, et 15,16,17… Mais soudain semblant surgir de nulle part Mr Bourrin arrive genre je suis tout seul : un coup de pied dans les cotes au premier passage, une grosse claque au deuxième. N’étant pas venu ici pour être maltraité on passe à la ligne suivante.
·          Bon ici c’est du lourd, de vrais nageurs, du coup je m’y mets en crawl, mais bon au regard que l’on me jette il est évident que je ne suis pas à ma place et je rechange avant de me faire engueuler
·         Quatrième : le bonheur ! des nageurs de mon niveau, pas trop nombreux et surtout je suis  derrière un monsieur à la belle quarantaine (j’imagine), bien fait de sa personne, un beau maillot sexy des poils comme il faut bref une vue agréable. Nous avons le même rythme, je suis derrière lui et tout en continuant à compter je peux rêver de ce corps juste devant moi qui me laisse songeur.  
8 .15 : fin du rêve, il faut sortir. Toujours étrange ce moment ou l’on retouche la terre ferme, la tête tourne un peu et il faut quelques secondes pour marcher droit. Mon nageur sort aussi et une fois les lunettes et le bonnet enlevés, ce n’est plus le même, le charme est rompu !
Direction les douches et là j’avoue je m’éclate : il y a ce mec qui de 7 à 8.15 est en permanence dans les douches se savonnant (limite masturbation) le KIKI énergiquement ! Pauv’ KIKI, dans quel état doit il être avec un savonnage quotidien aussi intense ? être propre et se laver c’est bien mais là c’est carrément trop . Il me fait rire ce mec, douche-toilettes au cas où quelqu’ un aurait la bonne idée de le rejoindre et retour à la douche et on recommence le petit manège. Bon ce n’est pas tout ça mais j’ai un métier moi …

22/01/2011

Blogers coups de coeur

Samedi 22 janvier 2011

Petit nouveau dans votre monde de blogs, j en ai visité des maisons, alors pourquoi celles-ci ?  

·         14 141 : Des vies parallèles, un vécu proche du mien qui m’ont immédiatement touchés et je ne sais pour quelle raison peu à peu je « l’admire » m’en suis fait un modèle, je le lis avec beaucoup d attention. 
·         Maxivirus : Ses souffrances, son humour et sa gentillesse me touchent.
·          ChrisLifeCo : Tout comme 14141 ! léger et profond, j’aime ses doutes, ses interrogations, ce qu’il vit. Et puis n’oublions pas, c’est un Saint J
·          Laurent : Un mystère sympathique
·          Oh!91 : On se ressemble je crois, c’est un passionné et il me doit quelque chose !
·          Gouli : Discret, j’aime sa sensibilité, un côté apaisé, rassurant
·          Histoire de Paul : Nous sommes à l’opposé, avons eu un contact post blog, il m’a vite cerné et j’aime échanger avec lui, léger et pourtant…
·          Jardin d'humeurs : C est par lui que je suis arrivé dans votre monde, j’aime ce qu’il vit, je l envie et j’ai beaucoup d’affection. Il sait ce que je pense.
·          Arthur : Une vraie boîte à rêves, j’aime voyager chez lui
·          Le Phoenix : Touché, coulé, je ne comprends pas ses choix mais les respecte
·          Mr 3 : Me touche, envie de le pendre dans mes bras amicaux et lui dire que tout va bien  
·          L'autre Fred : Lui c’est un cas !mi Angelot-Mi diablotin ! Troublant .... 
·          Nicolas : Ce garçon, s’il n’était pas si loin je lui proposerais un dîner amical rien que pour échanger, l’entendre et l'apaiser 
·          PascalR de rien : Ame sensible sous des airs détachés
·          C  : J’aime beaucoup, envie de l’accompagner·
·          Tto : Il vous donne envie d’être son ami, il semble être une très belle personne, alors je ne me fatigue jamais de commenter ses billets même si …


Ce ne sont que des impressions très personnelles, mais voilà ça ne se commande pas. Ces blogs sont mes premiers coups de cœur, il y en a (et en aura) d’autres et la liste n’est pas exhaustive, loin de la…

Merci à vous tous 

PS: Vous savez quoi ?? Je rêve d'un dîner tous ensemble, un truc simple, ou l'on serait tous bien !!! C'est con et enfantin mais c'est un pti peu moi...Mettre des visages, partager un moment, rire. La vraie vie ! Mais oui je sais ....

La valise

samedi 22 janvier 2011

Mon billet de jeudi m’a quelque peu bousculé, je ne pensais pas écrire tout ça ici, avec une certaine impudeur qui ne me ressemble pas.  Mais cette pudeur, elle m’a parfois trahie et m’a empêché d’exprimer, de dire, de me libérer. Après tout, ce blog je l’ai fait  pour apprendre de moi et me lâcher, avancer.
Depuis que je me suis lancé dans cette aventure, plein d’images, de souvenirs, de sensations se bousculent, remontent à la surface, incontrôlables. J’ai l impression d’avoir ouvert la « boîte de Pandore », mais chaque jour qui passe je me sens comme plus léger, comme si je vidais peu à peu mes valises envahies de choses inutiles. Comme si pour continuer le voyage de la vie une compagnie aérienne imaginaire « La vie »me demandait d’alléger tout cela : « Excédent, impossible de continuer ». Mais ce voyage « putain »je veux en être, je ne veux pas louper ça. J’ai souvent regardé les trains passer  dans ma vie, nostalgique, envieux n’osant pas y monter.
Plus envie d’être spectateur, envie de me lancer et d’être acteur de ce qui est bien à moi : ma vie !
Alors je m’assois, j’écoute mes plus belles musiques et j’ouvre cette valise, tout  doucement et je fais le tri, le plus sereinement possible.  Parfois je jette sans regrets et sans me retourner, mais de temps en temps des larmes m’envahissent, trop dure, trop douloureux. Dans ces moments là, je viens vers vous chers lecteurs, impudique c’est vrai, pour puiser dans vos commentaires, dans vos écrits d’ici de là, la force de continuer à jeter. Bientôt la valise sera assez légère et je pourrais de nouveau me présenter au comptoir de la dite compagnie aérienne et obtenir enfin mon billet … Et promis je vous enverrais de jolies cartes postales.

21/01/2011

Je recois dans les chiottes

Vendredi 21 janvier 2011


Hier soir un message tendre, délicat comme je les aime arrive sur ma bal d'un site de rencontre : 
 "Buonsoir, je suis Très chaud , je cherche grosse bite à téter demain, je reçois dans les chiottes près à mon boulot (calmes et propres)"

Voilà un garçon qui sait me parler, enfin un homme qui me comprend ! Certes j'aurais préféré des "chiottes" crades avec beaucoup de passage et tant qu'à faire plein de mauvaises odeurs....

Sérieusement quand je reçois ce type de messages , une question me hante : Q''ai je pu écrire ou montrer sur mon profil qui puisse laisser penser que je serais intéressé?? Et celui ci est assez soft et il a dit "Buonsoir" donc il est poli (tout n'est pas négatif)!
Je ne montre ni mon sexe, ni des photos de fellations ou autre, je reste sobre et quant au texte , je ne peux être plus clair sur mes attentes . Alors ?

Alors le mec n'a même pas regardé et encore moins lu mon profil : lui ce qu'il veut (ça à le mérite d'être explicite)  c'est une grosse bite. Rien d'autre  ! Mais qu'en sait il ? j'ai peut être un tout petit Zizi d'angelot que je suis (c'est vrai qu'ils ont toujours des ptis trucs rigolo les angelots, tout mimi). 

Bref comme disait Ducros "A quoi ça sert que je me décarcasse à écrire une présentation si on ne la lit même pas "?


20/01/2011

Je t'en veux


jeudi 20 janvier 2011

Tu arrives en fin de vie et je n’aurais plus le courage de te dire tout ce que je vais écrire. J’ai essayé parfois mais tu n’as pas entendu (ou voulu entendre). Maintenant il est trop tard, je devrais faire avec et ou est l’utilité avant ton grand départ ? J’aurais eu des remords qui se seraient rajoutés au reste et je crois que je préfère m’en passer et te laisser partir en paix.
Je t’en veux oui plus que tu ne l’imagines et pourtant j’ai essayé pour Maman et mes grands frérots, de passer l’éponge, de te trouver des excuses, mais je n’y arrive pas. Il y a toujours  les mêmes images qui reviennent et qui effacent mes efforts. Cela me ronge du dedans tu n’as pas idée.
Je t’en veux pour toutes ces années d’incertitude, pour tous ces risques pris à nos dépends, pour ces angoisses vécues. Trop vite, trop jeunes tu nous as fait perdre ce qui aurait du être nos plus belles années, des années d’insouciance dont tu nous as privés. Années de honte parfois, privés de toi et perdu le toit par deux fois!
Je t’en veux de ces vendredis à t’attendre avec maman, la peur au ventre, se demandant si ce soir encore ….De la voir pleurer, prier, se demandant pourquoi tout ça. Tu n’avais pas le droit !
Je t’en veux de ne pas avoir été comme beaucoup d’enfants fiers de leur Papa. Ma crainte ? C’était de te ressembler, d’être comme toi, c’était ma hantise, mon obsession.
Je t’en veux des mots que tu as eues et de ceux qui ne sont jamais venus .J’étais une cible facile et avec moi (comme avec Maman) tu ne prenais pas de risques. Tu avais peur de mes frères, pas de nous ! Nous, nous ne savions pas dire non et étions plus fragiles.
Je t’en veux de cet endroit ou j’ai du rentré pour te voir ! A 17 ans je m’en serais passé.
Je t’en veux pour cette « scène » à Narbonne qui longtemps à hantée mes nuits au point parfois d’en pisser au lit, a 30 ans ! Tu t’imagines ??
Je t’en veux pour ces dernières années ou tu aurais pu te faire oublier, pardonner, te racheter. Mais tu as recommencé encore et toujours les mêmes mensonges, ton égoïsme et ta lâcheté.  
Oui je t en veux ! Car je t’aime malgré tout et je m’en veux de ne pas savoir oublier. J’ai essayé, mais je ne peux pas, c’est plus fort que moi, c’est enraciné .Et toute ma vie je devrais vivre avec !

Je t’aime et je t en veux  Papa .